Le Red Center

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Passés la frontière entre l’Etat du South Australie et du North Territory, c’est parti pour plus de 3 000km en deux semaines afin de rejoindre Darwin 😉 Et oui les distances sont très très grandes dans ce pays qui est aussi vaste que l’ensemble de l’Europe.
C’était la partie de notre road trip que j’attendais (Stéphanie) le plus. Pour certains l’emblème de l’Australie est la barrière de corail dans le Queensland, pour d’autres c’est l’opéra de Sydney, pour moi c’est le Red Center et plus particulièrement le Mont Uluru. Le Red Center c’est comme son nom l’indique, la partie au centre de l’Australie entre Alice Springs et « The Rock » (Uluru), tout est rouge dans ce coin (la terre, les rochers…).
Ayant adorée l’Outback du New South Wales, j’avais trop hâte de me retrouver de nouveau dans un paysage désertique et surdimensionné.

Uluru :

Uluru est notre première étape, à environ 350km de la frontière du South Australia. Pour y aller c’est facile, il n’y a qu’une route qui y mène, elle passe par Yulara la seule « ville » du coin. Je mets bien le mot ville entre guillemets, car ce n’est pas vraiment une ville, il n’y a que des touristes. Ça ressemble plus à un énorme Club Med au milieu de nulle part. Il y a un Caravan Park, des hôtels, des boutiques de souvenirs, des restaurants, un office du tourisme et un supermarché.
Uluru rebaptisé par les colons Ayers Rock c’est cet énorme caillou rouge au milieu de nulle part que l’on voit souvent en photo quand on parle de l’Australie. Ce rocher classé au patrimoine mondial par l’UNESCO mesure 348 mètres de hauteur, mais comme un iceberg la partie émergée n’est rien comparée à la partie immergée. D’après des études il descendrait jusqu’à 6 000 mètres sous terre.

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Quand on arrive en voiture à l’entrée du parc, on a vraiment l’impression d’arriver à Disneyland. Il y a une sorte de péage où l’on paye notre ticket d’entrée. Ce n’est vraiment pas donné pour aller voir ce gros caillou, c’est 25$/personne et cela donne accès au parc pendant 3 jours. Les routes du parc sont entièrement goudronnées et la taille des parkings à chaque départ de randonnée en dit long sur le nombre de touristes présents chaque jour.
Le premier arrêt  est souvent le Cultural Centre situé au pied du rocher, il permet d’en apprendre un peu plus sur la culture aborigène et la signification de ce site sacré.

Notre première randonnée a été la Base Walk, elle fait le tour de cet énorme rocher (10,6km soit 3 heures de marche facile). En chemin nous avons fait tous les petits détours proposés pour aller voir les peintures rupestres, les trous d’eau permanents et les lieux de cérémonies  des Anangus (nom du peuple aborigène propriétaire d’Uluru). C’est impressionnant de marcher à côté de cet énorme rocher rouge-orangé, on se sent tout petit. On a eu parfois l’impression de se balader dans la savane africaine, les paysages ne sont absolument pas désertiques comme on le pensait. C’est même très vert, cela contraste bien avec le rouge de la terre et du rocher. Nous vous conseillons de venir assez tôt le matin (avant 9h) afin d’éviter la foule car quand nous sommes partis pour notre deuxième randonnée le parking était rempli de chez rempli. Et oui nous n’étions pas les seuls à avoir eu la bonne idée de venir à Uluru !!! 🙁

Nous sommes ensuite allés à 50 km de là sur un autre site sacré, bien moins connu qu’Uluru, Kata Tjuta ou communément appelé les Monts Olgas. Kata Tjuta signifie en aborigène « beaucoup de têtes », en effet les rochers en grès de ce site ressemblent étonnamment à de drôles de têtes. Le plus haut dôme dépasse de 200 mètres le rocher d’Uluru (546 mètres au-dessus de la plaine alentour et 1 066 mètres au-dessus de la mer). Pour les Anangus, c’est un lieu sacré réservé aux hommes seulement. D’après leur légende les 36 dômes d’Arkoses sont en fait les esprits d’anciens guerriers Anangus qui se sont transformés en roche pour l’éternité.

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Notre deuxième randonnée de la journée a été la Valley of the Winds. Elle fait 7,4 km pour environ 3 heures.  Elle nous fait passer à travers les gorges des Monts Olgas. C’est vraiment la randonnée que nous avons préférée du parc, on découvre des paysages grandioses. Ce site est splendide, mais surtout il y a beaucoup moins de touristes qu’à Uluru.

Comme nous avions un peu de temps avant le coucher du soleil nous avons également fait la Walpa Gorge. C’est une courte balade (30 minutes) qui nous fait passer au pied des énormes parois rocheuses jusqu’à la gorge.

En fin d’après-midi nous sommes retournés vers Uluru pour admirer le coucher du soleil. Et là, grosse surprise !!! On s’attendait à avoir du monde mais vraiment  pas à ce point-là. Il faut absolument venir au minimum 30 minutes avant si vous voulez espérer avoir une « bonne place ». Nous avons réussi tant bien que mal à installer nos chaises de camping au premier rang, il était temps pour nous d’ouvrir notre bouteille de rosé achetée à la Barossa Valley 🙂

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En réalité on n’admire pas le coucher du soleil, car le soleil se couche dans notre dos mais en se couchant il renvoie de superbes nuances rouge-orangé sur le rocher. Vous pouvez prendre des photos toutes les minutes la couleur ne sera jamais la même. C’est vrai que la foule gâche un peu la beauté du moment mais c’est quand même super jolie !

Pour passer la nuit, nous avons opté pour un camp gratuit à l’extérieur d’Yulara. Sans grande surprise, il y avait aussi énormément de monde mais on a réussi à trouver une petite place dans un coin.

Le lendemain matin, nous avions décidé d’aller prendre notre petit-déjeuner devant le lever du soleil sur Uluru, en espérant qu’il y ait cette fois-ci moins de monde. Levés 5 heures du mat (ça pique quand même) pour le début du spectacle à 6 heures. Oui on avait quand même 40 minutes de route avant d’arriver. Et là grosse déception, il y avait autant de monde que la veille et surtout la météo n’était pas au rendez-vous, le rocher était caché par un épais brouillard.

Kings Canyon :

Kings Canyon a été notre deuxième étape, situé à 320km d’Uluru ce canyon se trouve dans le Watarrka National Park. Pour y aller pas besoin de retourner sur la route principale Stuart Hwy, sur la Lasseter Hwy une route monte vers le nord jusqu’à Kings Canyon.

En chemin nous avons fait quelques petits arrêts :

Notre premier stop a été de voir un arbre à pneus sur le bord de la Lasseter Hwy. Ne nous demandez pas comment ces pneus ont atterri là, je ne pense pas qu’une dizaine d’automobilistes aient crevé au même endroit et aient décidé de mettre leur pneu sur cet arbre. Ok c’est ridicule, ça ne sert à rien ! Mais ça nous a permis de faire une petite pause pipi 🙂

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Le deuxième stop n’était pas prévu. On a aperçu un chien qui longeait la route, pour moi c’était juste un simple chien perdu. Mais pour Simon c’était un dingo. On a donc décidé de faire demi-tour pour mieux le voir et le prendre en photo au cas où se serait vraiment un dingo. Et en effet, Simon avait raison, en regardant sur internet on s’est aperçu que c’était bien un dingo !!! On a vu notre premier dingo, j’étais trop contente. Mais ce n’est rien comparé à ce que nous allions voir.

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Troisième stop au Mount Conner Lookout pour admirer de loin la montagne en plateau que l’on confond souvent avec Uluru lorsque l’on va à celui-ci. Et nous aussi, quand on a aperçu de loin ce gros rocher, on a pensé que c’était le fameux « Rock ».

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Le quatrième stop n’était pas prévu non plus, mais il s’est avéré incroyable. J’étais en train de regarder le GPS pour voir combien de kilomètres il nous restait à parcourir quand soudain Simon pile comme un malade et crie : DROMADAIRES !!! Et oui juste devant nous un troupeau de dromadaires traversait la route tranquillement. On ne pouvait pas ne pas s’arrêter pour les observer de plus près. On a dû les observer et prendre des photos de ce troupeau sauvage une quarantaine de minutes sans exagérer. C’est vraiment impressionnant, il y avait un mâle et au moins une dizaine de femelles et des bébés.  100 photos plus tard, la faim nous a fait reprendre la voiture.

On a décidé de s’arrêter sur une petite aire de pique-nique un peu plus loin. En faisant notre salade à l’arrière de notre van, un drôle de chien est directement venu nous rendre visite. Pour rigoler Simon m’a lancé : « fait gaffe y a un dingo derrière toi ». C’est vrai qu’il ressemblait beaucoup au dingo qu’on venait de voir, mais il n’était vraiment pas craintif, voir même un peu trop pot de colle. Je l’ai caressé de longues minutes et on lui a donné un peu de thon de notre salade. Mais quand la caravane à côté de nous est partie, on s’est rendu compte que ce n’était pas leur chien mais bien un dingo. Ils ne sont vraiment pas farouches ces petits chiens sauvages. En reprenant la route on a croisé de nouveau un dingo qui traversait, mais cette fois-ci un noir. C’est vraiment la journée des dingos !

On est arrivé au parking de Kings Canyon et on a décidé de commencer tranquillement par la Kings Creek Walk. Cette courte marche de 2km aller-retour, longe le lit de la rivière et est entourée de chaque côté par les falaises du canyon. Normalement elle va jusqu’au cœur du canyon, hélas ce jour-là la fin de la balade était fermée à cause des récentes pluies.

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Un peu déçu, nous sommes allés faire la Kings Canyon Rim Walk, une boucle de 6km soit 3 heures.  Et là on n’a vraiment pas été déçu, cette balade est à couper le souffle, 1 000 fois plus jolie qu’Uluru. Elle commence par une pente assez raide qui conduit au sommet du canyon puis elle longe les bords vertigineux de celui-ci, offrant une vue à 360 degrés sur la vallée et les gorges.

Au milieu de la randonnée on descend dans la gorge et on arrive dans un véritable Jardin d’Eden comme on l’imagine. Un vrai petit oasis ombragé par la végétation luxuriante dont ses fougères préhistoriques (les Cycadophyta) et son trou d’eau permanent. Puis on remonte pour rejoindre l’autre côté du canyon et redescendre sur le Parking. Chose étonnante sur le parking c’est qu’il y a un wifi gratuit, ce qui nous a permis de poster une petite photo sur Instagram et checker nos réseaux sociaux 😉

Nous avons également vu notre premier serpent, bon ce n’était pas un python non plus mais c’était quand même un serpent 🙂

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Alice Springs :

Le lendemain il était temps pour nous de rejoindre un peu la civilisation à 474km de là, direction Alice Springs. On avait deux choix de chemin, soit revenir sur nos pas jusqu’à la Lasseter Hwy pour ensuite reprendre la route principale (goudronnée) jusqu’à Alice Springs. Soit prendre la Ernest Gilles Rd (non-goudronnée). Nous avons choisi la deuxième solution qui est plus courte en distance, mais à mon avis s’est avérée bien plus longue en termes de temps. Cette route est vraiment cahoteuse, mais elle est largement faisable sans 4X4. Pour le coup on était vraiment au milieu de nulle part dans un décor époustouflant, tout était rouge et désertique !!! Mais il faut bien l’avouer, on était quand même content de revenir sur une route goudronnée, car SuperBob n’est vraiment pas confortable sur ces routes. Nous devions faire un petit détour pour aller voir 12 cratères de météorites à Henbury Meteorite Craters, mais le trajet nous a pris bien plus de temps que nous le pensions et ne voulant pas faire la fin de la route de nuit nous avons décidé de ne pas faire ce détour.

Alice Springs est la seule ville du centre de l’Australie et compte 28 000 habitants. Et pour la première fois depuis que nous sommes en Australie nous avons croisé des aborigènes. Et sincèrement on ne va pas rentrer dans un débat, car on ne connaît pas assez  bien ce pays, son histoire et qu’on a eu que la version  » d’Australiennes blancs » mais on s’est senti très mal à l’aise devant cette communauté aborigène. Ils déambulent telle des rôdeurs dans les rues de la ville ou ils sont assis à ne rien faire dans les parcs, les vêtements troués et sales. On n’a tellement pas aimé l’ambiance de cette ville, qu’on a décidé de ne pas faire les 2 ou 3 visites qu’on avait initialement prévues. Bon il n’y a pas non plus grand-chose à faire, ou à voir, à Alice Springs.

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Les MacDonnell Ranges :

On est donc partis le lendemain aux MacDonnell Ranges, une chaine de montages longue de 650km séparée en deux par Alice Springs. On a commencé par découvrir la partie Est, c’est-à-dire les MacDonnell Ranges Orientales. Il y a moins de choses à voir surtout quand vous n’avez pas de 4X4. On est allé au point le plus à l’Est qu’on voulait faire, le Trephina Gorge Nature Park. On a fait deux petites randonnées : La Trephina Gorge Walk,  une petite balade de 2km qui serpente au bord de la gorge et la Panorama Walk également de 2km qui offre une superbe vue sur tout le parc.

Sur le chemin du retour vers Alice Spirngs nous avons fait l’Emily Gaps. Notre guide la vendait comme une super petite marche qui doit nous emmener dans une gorge étroite avec des peintures rupestres. Franchement, on l’a trouvé vraiment très ennuyeuse. Il y a seulement 2 ou 3 peintures et le chemin qui y mène est banal. Un peu dégoûtés par cette marche on a décidé de ne pas faire sa jumelle la Jessie Gaps.

De retour à Alice Springs plus tôt que prévu, on a décidé de commencer la partie ouest des MacDonnell Ranges. Elle est accessible via une route goudronnée, la Larapinta Drive qui forme un circuit avec la Namatjira Drive. Tout le long de cette route il y a de nombreux sites à découvrir, tous sont gratuits à l’exception de Standley Chasm. Nous ne l’avons pas fait, car nous avons trouvé le prix d’entrée un peu excessif pour ce que c’était et surtout nous nous sommes dit que nous verrions d’autres gorges et trous d’eau sur le chemin mais gratuitement.

Notre premier site visité a été la Simpson Gap. Cette petite balade d’une vingtaine de minutes aller-retour mène dans une gorge et un trou d’eau. On n’a pas le droit de s’y baigner, mais le décor est juste magnifique. D’après le panneau informatif au début du parcours, on peut apercevoir des wallabies des rochers, mais ce jours-là ils n’étaient pas au rendez-vous.

L’Ellery Creek Big Hole a été notre second arrêt, cette piscine naturelle permet cette fois-ci de se baigner. On y a juste trempé les pieds, l’eau était vraiment glaciale mais c’est vraiment un endroit parfait pour passer la journée, pique-niquer et se détendre. Le cadre est superbe et c’est vraiment très calme.

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L’Orchre Pits, bon honnêtement cet arrêt était vraiment mais vraiment pas terrible. Une marche de même pas 300 mètres amène apparemment à des falaises d’ocres dont les couleurs sont utilisées lors des cérémonies sacrées aborigènes. On a sincèrement vu aucune couleur, c’était des simple falaises grises, on a été très déçu.

L’Ormiston Gorge, a été le site que nous avons préféré et qui nous a le plus marqué. Nous avons fait la Pound Walk, une randonnée de 7,5km qui forme une boucle d’environ 3 heures. Bon pour nous ça a été plutôt 4 heures. La randonnée s’est passée tout à fait normalement mais c’est à la fin que ça c’est un peu compliqué. Nous avions lu sur notre guide que cette marche menait à un trou d’eau où nous pouvions nous baigner mais nous n’avons pas lu les panneaux d’informations avant de partir. Et cela aurait été utile car suite aux fortes pluies des dernières semaines, le trou d’eau bloquait complètement le passage et il fallait donc NAGER pour finir la randonnée. Et oui ça nous apprendra à ne pas lire les panneaux !! Honnêtement on aurait pu faire demi-tour pour éviter ça, mais on avait vraiment la flemme de remarcher 3 heures alors qu’on était plus qu’à quelques minutes du parking. Simon a donc essayé de trouver un passage où on aurait plus ou moins pied, parce que nous baigner ça ne nous dérangeait pas trop même si l’eau est très froide mais c’est l’appareil photo qui n’aurait pas trop apprécié. Après plus d’une heure à patauger dans l’eau, on a enfin trouvé un chemin par lequel passer. On a vraiment bien rigolé cette après-midi-là 🙂 et le passage dans la plaine est magique, on se sent tout petit dans cette énorme étendue de verdure entourée de ces gigantesques montagnes.

Gleen Helen Gorge est une mignonne petite marche de 5 minutes qui mène encore une fois à un trou d’eau. Oui il y a énormément de trou d’eau ici 🙂

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Et on a fini par le Mt Sonder Lookout qui n’était pas écrit sur notre guide et c’est bien dommage, car ce point de vue offre un panorama de 360° sur la plaine avec en toile de fond le Mont Sonder.

On aurait pu faire le circuit pour rentrer sur Alice Springs, mais comme nous avions vu tous les sites qui nous intéressaient on a plutôt fait demi-tour et en chemin nous avons fait la Serpentine Gorge.

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La route à elle seule vaut le détour, les paysages sont juste à couper le souffle, il n’y a pas de mot pour décrire à quel point c’est beau. On peut faire tous les sites dans la même journée, mais nous on a vraiment voulu prendre notre temps et profiter de ces paysages pendant deux jours.

De retour à Alice Springs il était temps pour nous de mettre le cap sur Darwin afin de prendre notre avion pour Bali 🙂

En chemin on a quand même fait quelques arrêts afin de se dégourdir les jambes parce qu’il nous restait quand même encore 1 500km à parcourir, soit deux fois Paris-Marseille !

On s’est tout d’abord arrêté à la Red Center Farm. Nous avons trouvé cette adresse sur Wikicamp et de nombreux commentaires parlaient de succulentes glaces à la mangue. Nous avons donc testé et c’est vrai qu’elles sont à tomber ! Ce sont des glaces faites maison avec les mangues de la ferme.

Puis nous avons repris la route en direction de notre deuxième arrêt le Barrow Creek Hotel. Ce pub vaut vraiment le détour, il est tout ce qui est de plus authentique. De nombreux tondeurs de moutons viennent ici boire une bière lors de la saison de la tonte et laissent un billet avec leur nom sur le mur pour se payer un autre verre à leur prochain passage. Le bar est recouvert du sol jusqu’au plafond par des messages et bibelots en tout genre laissés par les clients.

Sur cette longue route, toute droite, on n’a pas eu le temps de s’ennuyer. Il y a des millions de termitières sur le bord de la route allant d’une cinquantaine de centimètre à plus de 2 mètres. Certains les ont déguisés en sorte de bonhomme avec des tee-shirts, des chapeaux… On s’est vraiment amusé à les observer et parfois on a même été surpris par la taille qu’elles pouvaient atteindre. Il y a également sur cette route de nombreux aigles et faucons, mais quand on dit énormément, ce sont des centaines.

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Notre dernier arrêt a été les Devil’s Marbles ou Karlu Karlu en aborigène, ce qui signifie les billes du diable. Ces gros cailloux en forme de billes sont le résultat d’une couche de granit érodée par des millions d’années. Faire le tour du site principal ne prend qu’une dizaine de minutes. On a bien rigolé à se photographier devant ces grosses billes qui donnent parfois l’impression d’être instables.

De manière générale on a adoré cette partie du road trip même si on a été très surpris par le monde qu’il y avait. On pensait se retrouver un peu seul comme dans l’Outback du NSW, mais pas du tout. Mais il n’en reste pas moins que les paysages sont très beaux et très diversifiés, on est passé du rocher rouge au milieu de nulle part, au canyon digne d’un film américain par des petits oasis sortis de nulle part aux MacDonnell Ranges.

Résumé en vidéo de ce road trip :

To be continued…

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